Les antidépresseurs courants sont connus pour induire des altérations neurostructurales et fonctionnelles du cerveau des mammifères. Ils sont libérés dans les embouchures urbaines des rivières. En conséquence, ils peuvent potentiellement affecter le cerveau et les comportements des espèces marines non ciblées, y compris les seiches. Des études de l'équipe NECC ont montré que les antidépresseurs affectent le développement du cerveau : ils modulent les niveaux de neurotransmetteurs et diminuent la prolifération cellulaire dans certaines régions du cerveau. Les antidépresseurs modifient également le développement comportemental (camouflage, motivation alimentaire) des juvéniles lorsqu’ils ont été auparavant exposés aux antidépresseurs au cours de leurs premières semaines de vie.
Des études sur les effets comportementaux et neuronaux d’autres perturbateurs anthropiques sont en cours d’étude, comme les vibrations sous-marines et la turbidité. Pour cette partie des recherches, une comparaison est menée entre Sepia officinalis dans la Manche et Sepia pharaonis dans la mer Rouge.